lundi 28 novembre 2011

Privé vs public

De mon nouveau quotidien de mère au foyer, j'ai un rythme de dingue... Si si et notamment parce que j'emmène Jeanne tous les matins à l'école publique du quartier à pied pour 8h30 et dois déposer en voiture Joséphine à l'école privée en voiture à 8h45 max...(rebelote à midi !!)
Jo va en effet tous les matins en classe passerelle. C'est une classe ouverte pour les 2 ans (elle est la plus petite) pour la première fois depuis Septembre dans une école privée de ma ville. Jo étant habitué à la crèche depuis ses 4 mois (et ayant ici 1 an d'attente pour cela), j'ai donc décidé de la mettre là-bas tous les matins de 8h30 à 12h00.
Mais voilà, je suis effarée de la différence entre privé et public...
On m'avait prévenue : "tu verras, l'école publique, ce n'est plus ce que c'était..." "Nous on a essayé, et on a mis nos enfants en privé" "l'encadrement n'est plus à la hauteur"... etc... Mais, moi, grande fervente du public, et croyant encore en la France après une expatriation de 5 ans en Suisse, je n'ai pas écouté.
Mais là, sans parler de l'aspect superficiel (propreté, clarté, considération des parents), je me rends compte qu'en effet il y a là déjà 2 sociétés dont l'écart malheureusement se creuse...
Et j'adhérerais pour l'instant plutôt au privé. Jeanne ayant des changements de maitresses et de mauvais remplacements depuis 1 semaine.
Jeanne rentre l'année prochaine en CP, et j'hésite. Vais-je la changer d'école ? Joséphine continuera-t-elle donc en petit section privée? 
J'ai tout de même la conviction que les enseignants du public sont mieux formés et que la diversité ne peut qu'enrichir nos enfants. 
Mais là sincèrement, je suis un peu perdue. Et vous ? Vos enfants sont en privé ou public ? Avez-vous une opinion ? Une constatation ?


5 commentaires:

  1. Je comprends ton dilemme... Mais il faut aussi penser qu'il y a privé (nul) et privé (super) ! Qu'il y a aussi privé-privé et privé-religieux...
    Nous on a fait un choix très net : nos deux filles sont et resteront toujours dans le public par choix, par idéologie etc. Si les gens "favorisés" (d'une manière ou d'une autre) se tournent tous vers le privé alors que se passera-t-il dans le public ???!
    Et il faut aussi être clair : quand des enfants viennent de milieux favorisés, même dans le public ils seront très très bien et auront toutes leurs chances de réussir leur vie !
    La seule exception que je ferai peut-être c'est si établissement public dont je dépend était hyper craignos, très violent etc. Mais c'est très rare.
    Bizzz

    RépondreSupprimer
  2. par choix et pour des raisons financières aussi, nos 5 enfants sont dans le publique.
    je rejoins un peu Delphine, si les gens aisés filent tous dans le privé, on rique une guettoisation du publique...

    il faut croire! et s'investir?...

    RépondreSupprimer
  3. Merci MD et Marion. Les écoles privées dont je parle ici sont les écoles catho. En Suisse, où j'étais avant, la question se tournait plus vers les écoles privées internationales où là le prix fait la différence. Mais dans les écoles catho en France, cela n'est pas excessif, il me semble... ? Quoiqu'il en soit, je pense exactement comme vous. Nous tournons nous vers une ghettoisation de la société ? En tous cas ayant quitter l'enseignement de ma petite ville de province pendant 20 ans (lors de mon bac), je vois aujourd'hui une réelle différence. A mon grand regret. Les manques de moyens sont omniprésent et l'enseignement est vraiment rigide. (et je parle de la maternelle !). Dommage encore que la France reste aussi conservatrice. Mais Marion, je vais tenter de croire et continuerai à m'investir... Même si là tout de suite, je trouve ça dur.

    RépondreSupprimer
  4. Je tombe par hasard sur ton blog et ton article m'interpelle. Dans ma petite ville de province, nous avons décidé de mettre nos enfants dans le privé. Et ça dès la maternelle. Probablement parce que notre fils est sorti de la crèche publique en connaissant les mots merde et ptaintarace...ça nous a refroidit. Et les écoles publiques dont nous dépendions ne nous satisfaisaient pas du tout. Pourtant je viens d'une famille d'enseignant du publique. Mais là, pour leur avenir, pour leur construction, impossible, nous ne pouvions pas. Alors ça nous coute deux bras, la cantine est cheros, la garderie payante...mais quel bonheur de voir nos enfants reconnus par leur maîtresse, l'écoute face aux problèmes que nous pouvons rencontrer. Et comme ta dernière, ma petite de 2 ans et demi vient de rentrer dans une classe passerelle. En janvier, elle ira à plein temps. C'est du bonheur !

    RépondreSupprimer
  5. Ici, on a opté pour l'école privée, l'école publique de notre quartier ne répondait pas du tout à nos "exigences" si je puis dire...

    RépondreSupprimer